Anhept'ote du moment / jour 4.21.1
De nouvelles catégories de déchets rencontrés au détour d’une lecture de mémoire technique…
Une mention spéciale (humoristique !?) donc pour les déchets “humains” dont il faut effectivement rappeler qu’ils sont normalement traités par la filière d’élimitation dite “sanitaire de chantier” ! Et le double sens que pourraient revêtir ces “déchets humains”, provient alors d’un manque de compétence linguistique ?
L’obligation de moyens est-elle seule et juste suffisante ?
La présence d’un assemblage de mots au sein d’un mémoire technique ne garantit pas seule une réelle prise de conscience.
Un texte clair et correctement formalisé pourrait, et devrait, être l’indicateur d’un choix organisationnel que l’on s’attend à voir transposé dans les phases de préparation et de déroulement du chantier. Mais au-delà des intentions et dans les faits, l’expérience montre que les mots n’ont pas le poids qu’on voudrait leur conférer. Les discours se confrontent à un ensemble d’immobilismes qu’il apparaît complexes à lever, car “l’essentiel” est probablement le plus petit dénominateur commun…
Le respect de l’environnement se situe à tous les niveaux… Provient de tous les niveaux…
Deux approches peuvent conduire à un réel mode de gestion:
Environnementale et idéologique, c’est donc une question de sensibilité.
Sandboxing et efficience, c’est alors une question de logique et de pragmatisme.
Nous préférons plutôt la seconde, car elle fait également écho à notre manière de concevoir la mise au point d’un projet : hors toute forme de prétention, chaque projet ne peut en soit constituer une démonstration conceptuelle, esthétique ou fonctionnelle, simplement par son contexte d’existence qui ne le permet pas ou ne l’autorise pas. Elle y participe, certainement, et il faut alors se focaliser sur les points où les apports sont les plus signifiants voire innovants.
Cette seconde approche nous semble également simple à appréhender pour le plus grand nombre (des intervenants sur chantier dans ce cas précis), en permettant une mise en correspondance immédiate entre des principes de gestion (le mémoire) et le bénéfice des actes (impact réel sur le déroulement du chantier), sans recourir à un système de valeur qui n’est pas nécessairement transversal chez tous. La fabrique du bâtiment a pour objectif de donner corps à un objet dont ne connait que théoriquement les caractéristiques, à partir de moyens et de schémas organisationnels préexistants, dont il faut gérer le “calibrage” selon le niveau d’exigence visé.
Nous en ferons probablement le développement dans un prochain billet de blog
Anhept'ote du moment / jour 4.21.1 . Olivier ARMAND