Focus... Villa GTR/2
Après avoir profité quelques temps de sa première Villa (GTR) à Marseille, notre client nous embarque dans sa nouvelle aventure avec une Villa moderne en Espagne, à mi-chemin entre Barcelone et Valence.
Un terrain particulièrement escarpé qui, une fois passé sa partie la plus abrupte en pied et calée contre la voie d’acc§s, offre une vue dégagée et panoramique sur les hauteurs de la ville et une ouverture visuelle jusqu’à la mer.
Le parti pris d’un projet qui se développe en jouant sur les effets de surplombs et de transparence, où de chaque espace on voit au-delà et à travers.
La topographie particulière du lieu engage une approche volumétrique toute en immersion, ancrage minimal sur l’arrière et dans la pente, effleurement sur l’avant et projection vers le paysage. La maison devient à la fois restanque et promontoire, inscrite dans le site et prétexte de la mise en valeur d’une vue qui ne saurait se révéler sans la concrétisation d’un endroit de vie.
La maison est un entre-deux, organisant la traversée et l’ascension du terrain depuis la rue jusqu’à sa partie arrière, qui se développe jusqu’au sommet de la colline. Elle propose une expérience de vie et de vue par étape à mesure que l’on s’élève, générant des effets de surplombs qui sont autant de paysages à découvrir…
Jusqu’au débordement de la piscine suspendue en bord de falaise, miroir entre mer et ciel, qui se transforme en cascade et vient “chercher” ses occupants quelques 9m plus bas, au niveau d’une classique zone de stationnement, obéissant elle-aussi à cette logique de surplomb et d’ouverture à la vue.
La roche du terrain s’élève jusqu’à constituer les lignes et parois structurantes de la volumétrie de la maison, vient en recouvrir toutes les faces, y compris la toiture.
Elle s’organise autour de failles et “d’entre-murs” accueillant tant les espaces de vie intérieurs qu’extérieurs, tout en leur offrant le degré de protection et d’intimité nécessaire. Transparence et immersion se confondent, jusqu’à devenir l’élément de justification majeure des espaces. Ce que l’on voit a pris l’ascendant sur l’endroit depuis lequel on se trouve, inversant alors le rapport de subordination de l’intérieur à l’extérieur.
Selon les demandes de notre client, lorsqu’il n’est pas neutre en texture et en teinte, le matériau est essentiel, brut et naturel : la pierre, le bois, l’acier, le béton….
La perception rugueuse et rustique du terrain avant toute intervention transapa dans la perception des volumes et des espaces produits.